Sur la route de Tiahuanaco par les hauteurs de la ville (un téléférique est prévu)sur la route de Tiahuanaco en micro bus
Sur le plateau qui domine la ville, l’aéroport international… Décor sorti tout droit d’un film des années 50 : une flotille d’avions à hélice taquine du museau les nuages bas
Traversée de quartiers en construction,extensions de La Paz sur les hauteurs, briques apparentes, ferraillage non encore recouvert de béton (les maisons restent en l’état pour ne avoir à payer de taxes),
chiens de garde improbables, quelques personnes habitent ici, peu nombreuses, d’autres attendent de s’installer. Une ville entière en train de surgir du néant ;
nous sentons, dans la mise en place des premiers éléments de construction, les rêves et désirs d’une vie meilleure prendre forme : un arbre déjà planté bien seul au milieu de la terre et des briques, une superbe ferronnerie bien ouvragée, un balcon, une terrasse etc.
Nous traversons une grande manifestation joyeuse et colorée d’hommes et femmes andins dans leurs costumes de tous les jours, un peu plus soignés que d’habitude et nous rappelons que ce samedi est le premier jour d’un long WE se terminant le lundi 6 août, jour de la fête nationale bolivienne. Le bus est obligé de dévier dans la poussière pour retrouver la route de Tiahuanaco, à 70 km de là.
Voyons beaucoup de ces drapeaux à damiers multicolores représentant les régions autonomes de Bolivie. Ne pouvons nous empêcher de penser au président Evo Morales, issu lui-même de ces communautés indigènes et porteur d’une nouvelle fierté au nom de ces peuples.
portails multicolores encerclant le vide
» ladron pillado sera – torturado – cruelmente ! » (le voleur attrapé sera torturé cruellement !)
mannequins de paille, figurant un voleur,dénonçant les ladrones (voleurs) et pillards de toutes sortes,
Ici, comme dans toute l’Amérique latine, les murs ont la parole
La civilisation de Tiwanaku (en aymara, ou Tiahuanaco, nom de la ville moderne en espagnol), est une civilisation pré-inca qui a dominé la moitié sud des Andes centrales entre le Ve siècle et le XIe siècle.Visite du musée ethnographique
Le site offre un interêt limité : statues érigées, portes, cadrans solaires. Pourquoi ? Tout simplement parce que les 3/4 des vestiges sont encore enfouis. Faute de moyens substantiels, le gouvernement bolivien attend une aide internationale
Un ingénieux système acoustique imitant l’oreille humaine permettait de s’entendre à plus de 30 m de distance
La Porte du soleil
Statue incrustée sur l’un des murs du temple semi-souterrain devant le temple de Kalasasaya
Autre petit temple près de Tiahuanaco, lui, à peine dégagé du sol