Marie peut enfin, 37 ans après, se régaler de portraits en numérique (l’argentique de l’époque ne permettait pas, bien sûr, ces délires photographiques). Contrairement à certains pays d’Asie, il est extrêmemnt difficile, ici, de photographier hommes et femmes,toujours rétifs à la sortie de l’objectif. Même l’interactivité propre au numérique : montrer le résultat immédiatement aux enfants ou familles ne réalise pas l’echange souhaité. Il me faut déployer des trésors de ruse pour arriver à mes fins ! Vous avez dit voyeurisme ?
El Che !
Leurs habitants, probable premier groupe ethnique des Andes, ont fait le choix, depuis plusieurs siècles, de vivre à l’écart pour vivre de leur pêche. I ci à 15 km de Puno, ils vivent dans des maisons de jonc sur des îles dont la superficie moyenne est de 300 m2.
Elena nous offre le desayuno (déjeuner) : soupe de Quinoa aux carottes, pommes de terre, délicieuse et puis riz, papas et topinambours agrémenté d’une tranche de queso (fromage) mi-fondu; ce repas se répètera le soir pour la cena.
Nounours, rescapé du toit et nouvellement habillé d’or ! (cordelettes indiennes partiellement détachées du sac de voyage de Marie pour l’occasion)
Toute la famille au complet avec le plus jeune des 8 frères et soeurs d’Oscar
Le petit déjeuner (délicieux simili pancakes !) nous offre l’occasion de prolonger la conversation de la veille
Avant la descente vers Cuzco, un col à 4624 m où le bus fait une courte halte. Vendeurs ambulants et alpagas nous alpaguent !
Scènes sur la route de Cuzco
Notre hostal est situé juste en face du mercado central, le mercado San Pedro. Nous nous y promenons pendant plusieurs heures
Le piéton n’est pas roi à Cuzco, loin de là ! D’où ces rappels à la loi
Le quartier de La Boca
Carlos Gardel : le tombeur de ces dames
Ce prètre qui ne dit rien, ne voit rien, n’entend rien est un résumé puissant d’une certaine histoire locale passée…
Nous déposons notre bagage à l’hostal après avoir salué notre chauffeur et les membres de cette folle équipée. Dans le jour qui tombe, des instantanés d’une vie au bout du monde
Sur la route de l’école
Chaque dimanche, à une soixante de kilomètres à l’est de Sucre, villageois et pueblos se retrouvent à Tarabuco pour y pratiquer le troc ancestral : un sac de riz, par exemple, contre des pièces d’étoffe ou un appareil électrique. Nous dénichons des poupées confectionnées en paille et fibres diverses.
survivance des casques de los conquistadores ?
Le lendemain, chasse au fameux Cohiba dont nous vous parlions. Tentative auprès d’une autre guinguette et bingo ! Un autre Cohiba encore plus savoureux que le précédent. Il est sorti d’une boite à chaussures…Au coin d’une rue un andin nous regarde fixement
Le minuscule poste frontière bolivien, le portrait du président Evo Morales et les premières terres des confins